Bobst résiste aux tempêtes et se prépare aux nouvelles conditions du marché

L'année dernière a été une période forte pour le géant des technologies d'emballage Bobst suite à la pandémie, selon le directeur général de l'entreprise.

S'exprimant lors de la conférence de presse annuelle du mois dernier, Jean-Pascal Bobst a déclaré que les différents types de matériaux dans lesquels l'entreprise est impliquée présentent des avantages distinctifs.

« Aujourd'hui, le secteur de l'étiquette est certainement touché et nous constatons une certaine consolidation dans le secteur », ajoutant que Bobst souhaite devenir un acteur majeur dans le secteur de l'étiquette.

Concernant les plastiques, il a déclaré que l'industrie est sous pression concernant le recyclage des emballages flexibles : « Les emballages flexibles resteront, c'est un bon [type d'] emballage ; il doit être traité correctement, tout est question de recyclabilité. Dans l’alimentaire, les emballages souples sont incontournables et le resteront très longtemps. »

Il a ajouté que si le secteur du carton pliant présente des opportunités, celui du carton ondulé a connu un boom lié au Covid qui s'est poursuivi en 2022.

« En 2023, nous constatons cet assouplissement. Le niveau d'activité devrait être presque égal à celui de 2019 avant la crise. » Bobst a déclaré que l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement est sous pression et, en ce qui concerne la durabilité, il s'est demandé si les parties prenantes étaient prêtes à payer davantage pour la durabilité.

Il a ajouté que Bobst considérait l'impression numérique comme un domaine de croissance pour l'entreprise : « Pour nous, l'impression numérique fait partie du portefeuille que nous souhaitons. »

Bobst a déclaré que « l'avenir sous-jacent » de Bobst est de préparer la prochaine génération : « Ce n'est pas une question d'âge – c'est une question d'agilité, d'adaptation. Nous avons été témoins d’énormes défis et problèmes au cours des trois dernières années.

« Essentiellement, chaque paquet est bon. Par exemple, si vous remplacez un sac en plastique par un sac en papier, vous devez utiliser 20 fois plus de sac en papier pour avoir le même impact CO2 », mais il a ajouté qu'il y avait un problème avec la coupe d'arbres pour le papier.

« Dans les pays industrialisés, nous devrions être plus intelligents, pour mieux consommer. C’est notre devoir – dans les limites. Aujourd’hui, nous n’avons pas le courage de dire que nous avons besoin de tous les types d’énergies [pour que les économies] se développent. Pour l'emballage, c'est pareil.